Le dessin de Bansky montre à quel point nos objets high-tech chéris ont envahi notre vie quotidienne. Il n'est pas rare de nos jours, dès le réveil, à la maison ou au travail, d'utiliser notre smartphone, notre tablette ou des écrans dans des conditions de luminosité pas toujours idéales. Cette évolution de nos sociétés entraîne une sollicitation hors du commun de notre système visuel qui serait le principal facteur environnemental de la croissance de la myopie dans le monde. Ainsi, en Amérique du Nord, la proportion d'adultes myopes a doublé lors des 20 dernières années, passant de 20% à 40% ou même à Taiwan de 25% à 75% en quelques décennies. La France, elle, compte aujourd'hui, une proportion de myopes estimée à 40% de la population nationale.

Cette utilisation excessive de supports numériques a obligé les fabricants de verres à développer des traitement anti-reflets spécifiques contre ce fléau mondial. La première génération de traitement anti reflets contre la lumière bleue avait pour principal inconvénient d'avoir une couleur résiduelle bleue violacée peu esthétique. La dernière génération de ces traitements anti-reflets a gommé cet inconvénient en supprimant totalement cette couleur résiduelle.

Cependant nous ne pouvons que vous conseiller de... Sortir ! En effet, en extérieur, le système visuel n'est sollicité que par des objets éloignés. Des études ont ainsi démontré que des activités extérieures permettaient de réduire la progression de la myopie de 30 à 40%. L'association des optométristes de France conseille, par exemple, aux enfants de passer au moins 90 minutes par jour dehors.

Prix d'un verre avec la nouvelle génération de traitement anti-reflets contre la lumière bleue : à partir de 130 euros (dès le 1er septembre 2017).